Le garçon à la douce allure d'ange bientôt se transformera en simple diablotin, oui, une fois que son point si bien façonné aura brisé la courbure de votre nez. Hoshiyo ne connaît aucune limite, ou du moins feint-il de les oublier, encore et encore. Pourtant, le jeune homme ne ressemble guère qu'à un pitre, un sombre idiot ne recherchant qu'une attention qu'il ne saurait posséder… Mais le destin l'a fait naitre irrité, irritable pour un oui, pour un non, à la simple vu de vos chaussettes mal raccommodé ou de votre maquillage trop poussé. Hoshiyo ne maitrise pas ses actions, ni ses mots, encore moins le monde qui l'entoure qui, à ses yeux, ne semble que ressembler à un ring de boxe, ou au mieux à une jungle affolée. Parce qu'en plus du reste, Hoshiyo joue sur les mots ou sur des situations sans quiproquo.

Cheveux décolorés, attitude virulente ou comment se faire remarquer. Et puis, renvoyé d'un premier établissement pour des raisons oubliées depuis peu, la famille d'Hoshiyo savait déjà ce qui allait se passer – eux qui déjà avait affaire à deux autres enfants bien turbulents -. Et cela ne fit que se confirmer quand il finit par tordre le bras d'un de ses camarades sous prétexte qu'il allait colorier un ananas en rose et divers autres accidents aussi incompréhensible les uns que les autres. L'adolescent fut déclaré « idiot », éloigné de sa propre classe de par sa personnalité, de par ses actions bien trop impulsives, hasardeuses pour être prévue. Et bientôt, il fut de nouveau renvoyé, rejeté par une école qui n'aurait voulu de celui qui ne savait rester assis sur cette chaise qu'on lui avait attribuée. Ce fut alors un deuxième échec, ce qui suffit alors par décider son père à l'envoyer à Imperium. S'il savait.